Lorsque l’été est passé et que la très longue période de froid commence petit à petit à s’installer, il faut penser à l’hivernage de sa piscine hors sol si l’on veut retrouver l’été suivant un bassin en bon état. Voici comment procéder.
Investissez dans une bâche d’hivernage
Si tout comme mon voisin vous êtes l’heureux propriétaire d’une piscine autoportante ou gonflable, ne vous compliquez pas la vie. Vers la fin du mois de septembre ou en début d’octobre, contentez-vous de vider complètement le bassin, de le laisser sécher pour l’entreposer par la suite dans un endroit exempt d’humidité. Quant à moi, avec mon bassin tubulaire, dans la mesure où je ne prévois pas de démonter la structure, je n’ai pas d’autre choix que de procéder à l’hivernage de mon bassin.
C’est pourquoi j’ai passé commande d’une bâche d’hivernage de piscine hors-sol. Que vous optiez pour un hivernage passif ou actif, cette couverture de protection est en effet indispensable pour préserver l’eau de la piscine de la pluie et de la neige, sans oublier les débris et les saletés divers qui peuvent tomber dedans. De ce fait, lorsqu’on réutilise la piscine, le nettoyage de l’eau est minimal.
Par ailleurs, totalement opaque, cet accessoire empêche le gel total de l’eau et sert également de dispositif de sécurité pour dissuader les enfants qui jouent ou traînent aux alentours du bassin. Pour ce faire, je vous conseille fortement de n’acheter que les bâches portant les normes de sécurité NFP90-308. C’est un gage de fiabilité et de solidité. Sinon, au moment de l’achat, précisez bien que vous voulez une bâche d’hivernage. Autrement, vous risquez de vous retrouver avec une simple couverture à bulle d’été.
L’hivernage actif ou passif ?
Mais avant de couvrir le bassin hors sol, quelques gestes seront à faire. Vous devez alors choisir entre un hivernage passif ou actif. Ici, c’est surtout la région où vous vous trouvez qui définit le procédé convenant le plus. Si je prends mon cas comme exemple, vu que j’habite dans une zone particulièrement froide avec des périodes de gel fréquentes, la méthode passive est la plus appropriée.
Avant de procéder à l’hivernage, je commence par un nettoyage complet des parois du bassin et de son fond, ainsi que de son système de filtration. Si l’équipement se trouve dans l’eau, je n’hésite pas à faire baisser le niveau de l’eau d’une quinzaine de centimètres pour le mettre entièrement à découvert. Je coupe l’alimentation électrique avant de déverser le produit d’hivernage. Je pose enfin la bâche en prenant soin de bien l’attacher pour éviter que les coups de vent ne l’emportent.
L’hiver est plutôt doux dans votre région ? Dans ce cas-là, préférez plutôt la méthode active. Avec cet hivernage, même si l’on a recours à une couverture de protection, l’eau du bassin hors-sol doit être tout de même entretenue occasionnellement lorsque la température ambiante avoisine ou dépasse les douze degrés Celsius. Programmer également deux à trois heures de filtration quand l’eau atteint les dix degrés. Enfin, n’oubliez pas de surveiller régulièrement la couleur de l’eau et d’ajuster son pH si besoin est.